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Cosas que se dicen

L'éditorial du Monde
Une thèse méprisante
LE MONDE | 17.03.04 | 15h39 • MIS A JOUR LE 17.03.04 | 17h09
“Une thèse enfle au lendemain de la défaite du Parti populaire : la peur du terrorisme aurait déterminé le vote des Espagnols en faveur de José Luiz Rodriguez Zapatero contre la fermeté de José Maria Aznar. Elle est reprise par la presse anglo-saxonne, par les milieux gouvernementaux italiens, par des officiels américains qui ne sont pas tous membres de l'administration Bush.
Selon cette analyse, Al-Qaida aurait "fait" le scrutin de dimanche dernier et remporté une victoire tactique grâce au massacre du 11 mars. Madrid 2004 serait synonyme de nouveau Munich. Les Espagnols auraient préféré Zapatero à Aznar comme les Anglais, dans les années 1930, face au péril nazi, avaient "préféré Chamberlain à Churchill", écrit le Wall Street Journal.
Cette thèse ne résiste pas à l'examen. C'est d'abord faire preuve de beaucoup de mépris envers des Espagnols qui vivent quotidiennement avec la menace de la terreur. Ces dernières décennies, les crimes de l'ETA ont coûté la vie à plus de huit cents personnes. Le peuple espagnol, toutes tendances politiques confondues, a manifesté vis-à-vis du terrorisme une fermeté que les donneurs de leçons d'aujourd'hui n'ont pas toujours montrée.”(sigue)
Una tesis despreciativa (traducción libre)
Una tesis se infla el día después de la derrota del Partido Popular: el miedo al terrorismo habría determinado el voto de los españoles a favor de José Luis Rodriguez Zapatero contra la firmeza de J.L. Aznar. Esta tesis es tomada por la prensa anglosajona, por los medios gubernamentales italianos, por oficiales americanos que no son todos de la admisnistración Bush.
Según este análisis, Al-Quaida habría “hecho” el escrutinio del domingo último y conseguido una victoria táctica gracias a la masacre del 11 de marzo. Madrid 2004 sería sinónimo de nuevo Munich. Los españoles habrían preferido Zapatero a Aznar como los ingleses, en los años 1930, frente al peligro nazi, habrían “ preferido Chamberlain a Churchill”, escribe el Wall Street Journal.
Esta tesis no resiste el examen. En primer lugar es hacer prueba de mucho desprecio hacia los españoles que viven cotidianamente con la amenaza del terror. En estos últimos decenios, los crímenes de ETA han costado la vida a más de ochocientas personas. El pueblo español, de todas las tendencias políticas, ha manisfestado respecto del una firmeza que los que dan lecciones hoy no siempre han mostrado.”